Le piège de l’allaitement et du sommeil de son bébé.
Plus de 3 ans que j'accompagne les famille dans leurs allaitement, je
dois dire que j’ai constaté ceci : L’allaitement nous piège dans la gestion du sommeil de notre enfant.
Je veux tout comprendre sur le sommeil de mon bébé allaité !
Lorsque l’on allaite, on se rend vite compte que notre bébé s’endort presqu’automatiquement au sein. D’ailleurs, à titre personnel, je trouve cela très pratique. Et c’est logique parce que c’est exactement comme ça que bébé est supposé s’endormir.
Lorsque le bébé tète, le mamelon s’allonge dans sa bouche, ce qui se passe à ce moment-là c’est que non seulement s’il a une succion efficace il va recevoir du lait, mais en même temps cette succion du mamelon va venir appliquer une pression sur le palais de bébé.
Comme on le voit sur la photo, bébé à l’air de s’apaiser presqu’automatiquement une fois que la prise au sein a été faite de façon adéquate.
Cette pression, les bébés sont capable de l’imiter en prenant leur pouce ou à l’aide d’une tétine et je vais vous apprendre un truc fou !
C’est indispensable pour la bonne santé de votre bébé d’appliquer cette pression et d’avoir cette succion si particulière qui favorise au passage l’endormissement.

Mais où est-ce que je veux en venir avec ce piège ?
J’ai envie de parler de piège parce que c’est exactement comme ça que je l’ai ressenti, et c’est également souvent de cette façon que vous me le décrivez. En effet, comme ça marche merveilleusement bien cet endormissement au sein et comme cela génère automatiquement, ou presque, un endormissement chez l’enfant, eh bien, on ose plus changer de méthode d’endormissement.
Donc, le coparent dans tout ça ?
Bah… impuissant ! Puisque les rares fois où il se présente à la porte de bébé pour lui proposer de dormir avec lui, c’est la crise ! Rien d’étonnant, bébé est clairement conscient que c’est nouveau, différent et qu’il aime profondément ses habitudes.
Sauf que, passé 6, 7, 8, 9 mois, voire plus, à endormir bébé au sein, peut-être qu’on en a assez… En tout cas, je sais que j’en ai eu assez !
Tous les soirs, sans exception, c’était à moi de me résoudre à endormir l’enfant. Et en fonction des soirs, après avoir fait la routine complète et endormi l’enfant, j’avais perdu 1 à 2 heures.
Mon mec ? Devant sa console. (Je passe les 30 minutes pendant lesquelles il range la maison le soir).
Frustrations, colères, injustices :
Des émotions que je ne cessais de lui exprimer parce que c’était ce que je ressentais.
Lui, le soir, il rentrait du boulot, le repas était prêt sur la table, la table mise, il mangeait, il rigolait un peu avec sa fille, et moi j’enchaînais après ma journée de travail, la bouffe, et tout le reste avec l’endormissement de l’enfant qui, selon les jours, pouvait se passer en quelques minutes ou en 1 heure.
Puis je descendais dans notre salon pour passer du « temps ensemble », sauf que j’étais épuisée, fatiguée, et que la plupart du temps je m’endormais presque immédiatement dans le canapé…
Tu parles d’une soirée à deux…
ASSEZ !!!
Un soir, j’en ai eu assez. Tellement marre de ne pas comprendre pourquoi ma fille mettait autant de temps à s’endormir. J’en ai eu assez de voir mon mec passer d’excellentes soirées, et surtout, j’en ai eu assez de me comparer à lui.
Alors je l’ai mis au pied du mur : « Ce soir, c’est toi qui la couches. »
Il n’est pas méchant, mon mec, alors il a juste dit : « D’accord. »
Puis, évidemment, ce n’était pas dingue. Et 20 minutes plus tard, j’ouvrais la porte de la chambre et je lui disais : « Bon, pousse-toi de là, tu ne sais pas faire ! »
Mon mec n’est pas méchant, mais c’est un être humain avec des sentiments et des émotions.
Ce soir-là, je l’ai blessé...
Parce que lui ne pensait pas qu’il ne savait pas faire, mais plutôt que sa fille et lui ne savaient pas encore comment faire.
Je me suis formée au sommeil...
C’est là que j’ai fait mes recherches dans tous les sens pour m’assurer que je n’avais rien laissé au hasard. J’ai été surprise de constater qu’il existait des choses simples à mettre en place qui allaient faire la différence dans le sommeil de notre fille et surtout sur comment mon mec allait pouvoir accompagner notre fille au sommeil.
Après avoir appliqué mes connaissances, je n'ai presque plus accompagné ma fille au sommeil...
J’ai compris que l’allaitement nous avait enfermés dans l’idée que c’était la seule façon d’endormir notre enfant. J’ai compris que c’était la seule façon pour MOI d’endormir mon enfant, mais ce n’était pas le cas de toutes les autres personnes qui accompagnaient ma fille au sommeil.
C’est en mettant aussi toutes mes connaissances sur le sommeil en application qu’à cette période-là, ma fille a commencé à faire de véritables nuits. Ça nous a sauvés, notre couple, moi, mon mec, et on a retrouvé de la sérénité. On a surtout compris que le sommeil de notre fille n’était pas à 100 % MA responsabilité, mais bien une responsabilité partagée.
Quel bonheur de pouvoir scroller indéfiniment dans le canapé en attendant qu’il descende et que je puisse m’endormir dans le canapé à côté de lui.
Rejoins les 350 familles que j'ai accomapgnée...
Je t'explique comment je suis passée de 12 mois à endormir au sein ma fille TOUS LES JOURS, à 14 mois, un bébé qui dort et le partage de la responsabilité avec mon mec.
Tu as deux options :
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